La Gazette de Monaco - Octobre 2018

Le sexe, une « maladie » bactérienne ?

Après quelques chroniques décrivant les publications des neuf équipes de recherche du Centre Scientifique de Monaco, revenons à la description des derniers résultats de la recherche scientifique internationale illustrant la biodiversité et son incroyable richesse : « Rien n’est inventé, parce que la nature a déjà tout écrit » (Antoni Gaudí, architecte espagnol, 1852 –1926).
Depuis l’origine des premières cellules et pendant des centaines de millions d’années, les cellules se reproduisaient par de simples mécanismes de scissiparité : la cellule se divisait en deux cellules identiques, on parle de reproduction asexuée. Les cellules filles ont le même génome que les cellules mères. Il y a environ un milliard d’années est apparu un mode très différent de reproduction, la reproduction sexuée. La sexualité implique la formation de gamètes (ovules et spermatozoïdes) et la fécondation, réalisée généralement lors d’un accouplement. Si le sexe est aujourd’hui le mode de reproduction privilégié de la plupart des animaux, son origine reste encore largement débattue.

 

Professeur Denis Allemand
Directeur scientifique du Centre Scientifique de Monaco