Après de nombreuses autres missions, dont Tara Artic (2006-2008), Tara Oceans (2009-2013) et Tara Méditerranée (2014), la goélette scientifique Tara a quitté de nouveau son port d’attache de Lorient le 28 mai 2016 pour une nouvelle expédition dans l'océan Pacifique qui s'est terminée le 27 octobre 2018 après 883 jours de navigation. L'objectif de cette mission Tara Pacific est d’étudier de manière originale les récifs coralliens et leur évolution face au changement climatique et aux pressions anthropiques. D’Est en Ouest et du Nord au Sud, Tara a sillonné l’océan Pacifique sur près de 100 000 kms pendant 2 ans et demi, avec à son bord une équipe scientifique internationale coordonnée par le CSM et le CNRS. Outre l’état de santé du récif et sa biodiversité à différents niveaux, l’équipe scientifique s’est intéressée aux capacités de résistance, d’adaptation et de résilience de ces écosystèmes. Un dernier axe d’étude porte sur les potentielles applications de la biologie corallienne pour la recherche médicale.
Le caractère unique de cette expédition consiste en son approche « transversale » d’une zone géographique très étendue, le Pacifique, où se concentre plus de 40 % des récifs coralliens de la planète. Une telle approche n’avait encore jamais été réalisée jusqu’à présent à cette échelle.
Les récifs coralliens constituent un écosystème complexe dont l’élaboration est le résultat de l’activité bâtisseuse des coraux constructeurs de récifs, appelés organismes ingénieurs. En effet, ces organismes bâtissent une structure en trois dimensions qui héberge environ 30 % de la biodiversité marine connue à ce jour, dans moins de 0,1 % de la surface totale des océans. Les coraux présentent une complexité à la fois fonctionnelle, biologique et génomique qui est à la base du succès évolutif de cet écosystème unique. Pourtant, cet écosystème est aujourd’hui gravement menacé puisque 19% des récifs mondiaux ont déjà été détruits et qu’environ 35% sont considérés comme sérieusement en danger, principalement à cause de menaces locales ou globales d’origines anthropiques.
Le caractère unique de cette expédition consiste en son approche « transversale » d’une zone géographique très étendue, le Pacifique, où se concentre plus de 40 % des récifs coralliens de la planète. Une telle approche n’avait encore jamais été réalisée jusqu’à présent à cette échelle.
Les récifs coralliens constituent un écosystème complexe dont l’élaboration est le résultat de l’activité bâtisseuse des coraux constructeurs de récifs, appelés organismes ingénieurs. En effet, ces organismes bâtissent une structure en trois dimensions qui héberge environ 30 % de la biodiversité marine connue à ce jour, dans moins de 0,1 % de la surface totale des océans. Les coraux présentent une complexité à la fois fonctionnelle, biologique et génomique qui est à la base du succès évolutif de cet écosystème unique. Pourtant, cet écosystème est aujourd’hui gravement menacé puisque 19% des récifs mondiaux ont déjà été détruits et qu’environ 35% sont considérés comme sérieusement en danger, principalement à cause de menaces locales ou globales d’origines anthropiques.
En parcourant la zone du Pacifique, et en particulier le « Triangle du Corail », c’est-à-dire la zone de « Hot Spot » de biodiversité corallienne, la mission Tara Pacific a la possibilité à la fois :
-
de répondre à des questions majeures sur l’état de santé des zones récifales éloignées de toute perturbation directe anthropique, (doc.1)
-
d’explorer les potentialités de résistance, d’adaptation et de résiliencede ces milieux aux changements climatiques, (doc.2)
- d’étudier la biodiversité de ces zones récifales à ses différents niveaux de complexité, du gène à l’écosystème, (doc.3) et
- de développer des applications de ces recherche en santé humaine. (doc.4)